Respirer
1er temps Respiration abdominale
Les participants sont allongés au sol, la main posée sur l’abdomen. En inspirant par le nez, on place l’air dans l’abdomen qui se gonfle, la main se soulève. On garde l’air quelques secondes, puis on l’expulse par la bouche légèrement entrouverte en prenant garde de laisser la mâchoire décontractée, se laisser aller.
2e temps Respiration thoracique
Les participants sont allongés au sol ou debout, les paumes placées sous les clavicules.
En inspirant par le nez, on fait se soulever les mains sous l’effet de l’air qui s’emmagasine dans les poumons, du bas jusqu’en haut.
On garde l’air quelques secondes, dans la posture d’un être fier et conquérant, puis on expulse l’air par la bouche légèrement entrouverte.
3e temps Respiration chronométrée
Les participants sont allongés au sol. Selon le même principe respiratoire que ci-dessus, on décrète trois temps bien distincts : inspiration, rétention, expulsion.
L’inspiration doit être courte, la rétention d’air un peu plus longue, et l’expulsion la plus longue possible afin de libérer au maximum les tensions accumulées.
Le meneur peut compter d’une voix étale, rythmant ainsi l’exercice respiratoire.
Nous vous proposons les rythmes suivants :
5 temps (inspiration) – 7 temps (rétention) – 15 temps (expulsion);
6 temps (inspiration) – 8 temps (rétention) – 15 temps (expulsion).
Commentaires :
1er temps La main posée sur l’abdomen permet, de manière simple, de pouvoir sentir réellement l’air s’accumuler avant de disparaître. Il ne s’agit pas d’un exercice de gymnastique, mais de développer un potentiel respiratoire supplémentaire ; ce travail doit se faire dans le calme et la tranquillité. On peut, pour l’inspiration, demander aux participants de visualiser une fleur entre leurs sourcils et d’agir comme si «ils voulaient en sentir l’odeur», ceci dans le but de bien faire pénétrer l’air le long des fosses nasales pour irriguer au mieux le cerveau.
3e temps Les exercices de respiration ne doivent pas être poussés trop loin. Pratiqués trop longtemps, ils peuvent provoquer, par hyperventilation, vertiges ou maux de tête.
Il convient aussi de se renseigner sur la présence d’asthmatiques ou de spasmophiles avant chaque exercice respiratoire.
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