Description
52 nouveaux monologues de qualité pour les enfants et les adolescents !
Par l’auteur de Monologues contemporains pour jeunes acteurs !
Suite au succès incroyable du livre électronique Monologues contemporains pour jeunes acteurs, l’auteur primé new-yorkais Douglas M. Parker a créé un nouveau volume de monologues inédits qui offrent aux jeunes acteurs la possibilité d’explorer une belle variété de personnages, d’émotions et de situations.
Monologues fantaisistes pour jeunes acteurs, c’est 52 monologues amusants, accessibles et inventifs qui feront plonger vos élèves dans une créativité nouvelle. Chaque monologue est écrit dans un français contemporain, ce qui les rend accessibles. Créé spécifiquement pour les acteurs de 7 à 14 ans, pour les enseignants, les metteurs en scène et les coachs de jeu.
Ces monologues présentent :
- De nombreuses situations et émotions : comédie, touchant, inspirant, curieux, esseulé, etc.
- Des monologues neutres qui peuvent être joués tels quels ou adaptés légèrement pour être joué par un garçon ou une fille.
- De belles progressions dramatiques et des chutes fortes qui offrent de belles possibilités de communication entre l’acteur et le public.
- Des sujets modernes et un langage contemporain que les jeunes d’aujourd’hui apprécient.
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Voici quelques exemples de monologues
Pour les jeunes acteurs (enfants)
FIDÉLITÉ
Vous savez, les gens disent toujours, « fidèle comme un chien », « il est aussi fidèle qu’un chien », « tout aussi fidèle qu’un… » – ça me rend malade, je n’en peux plus ! Je veux dire, c’est déjà assez difficile d’être un chien, sans avoir cette… cette attente par-dessus le marché. C’est injuste. Et ce n’est pas comme si tous les humains méritaient vraiment la fidélité. Oh que non ! Toute cette pression : vous ne voulez pas être le chien qui va ruiner la réputation de la race canine. Parce qu’après avoir gaffé, on entend « mauvais chien » et « mon chien ne m’aime pas » et « combien de fois il faudra te dire de ne pas manger mes chaussettes ? » Comme si tu n’avais pas un tiroir plein de chaussettes, Lucas. Et vous seriez surpris de constater à quel point les humains peuvent tenir votre fidélité pour acquis. Comme mon propriétaire, Lucas. Vous ne me croirez pas. L’autre jour, il a pris ma balle de tennis et l’a jeté dans le coin le plus éloigné de la cour. Je l’ai regardé faire et me suis dit : « Je ferais mieux d’aller la chercher. Plus tard, il voudra peut-être la balle de tennis et il ne se souviendra pas où il l’a laissée. » Alors j’ai couru jusqu’où elle était tombée et je la lui ai ramenée. Est-ce que Lucas était reconnaissant ? Même pas. Il a pris la balle et l’a jetée dans un autre coin de la cour. Je suis allé la chercher encore. Ridicule. Cela a duré je ne sais combien de fois et il ne m’a même pas dit merci et il ne m’a pas laissé lécher la crème glacée dans son bol. Hé le grand, tu n’as jamais pensé que la fidélité fonctionne dans les deux sens ? Mais de toute façon, j’ai pu me venger plus tard.
(Parlez vers Lucas que l’on ne voit pas.)
Hé ! Lucas ! Va chercher ta chaussette, mon beau ! Va chercher ta chaussette !
(Au public.)
Il adore ce jeu.
Pour les plus vieux (adolescents)
BONJOUR SOLEIL
(Votre personnage est l’ancien Dieu romain Apollon, à son rendez-vous hebdomadaire en psychothérapie.)
Doc, je dois vous dire, cette dépression est vraiment lourde pour moi. C’est qu’elle dure depuis si longtemps déjà. Comme quoi – peut-être sept cents ans, huit cents ? Mais je dois admettre que je m’ennuie du bon vieux temps où les gens croyaient encore en nous, les anciens Dieux. Moi, Jupiter, Neptune, Mercure – la vieille garde quoi! Je veux dire, pour l’amour de Zeus, je suis Apollon, le Dieu du Soleil. Chaque matin, quand le soleil se lève, c’est grâce à moi. Je fais toujours mon travail et tout le monde s’en fout. À une époque, quelqu’un sacrifierait une chèvre en disant : « Voici pour vous, Dieu Soleil ». Je ne me souviens même pas de la dernière fois où quelqu’un m’a fait une prière. Juste une petite prière – c’est trop demander ? Et tous mes temples sont en ruine. Et ne me lancez pas sur le sujet des sacrifices d’animaux. Rien. Nada. Sérieusement – ça pourrait être un poulet. Quelqu’un pourrait sacrifier un putois et je serais content. Pourquoi pas une coquerelle ? Juste pour montrer que quelqu’un se souvient. Juste pour dire, « Hey, merci pour la lumière du soleil. » Est-ce que c’est trop demander ? Mais non, presque deux mille ans et rien. Oh ! Et quand ils ont nommé les planètes, personne n’a pensé à en nommer une à mon nom. Même le Soleil ne porte pas mon nom. Ça, c’est déprimant. Et Doc, ces pilules que vous m’avez données la semaine dernière ? Pour tout ce qu’elles font, vous auriez pu me prescrire des Smarties. Je me sens pire maintenant qu’au moment où vous me les avez prescrites. Et je vais vous dire autre chose.
(Votre médecin invisible vous interrompt.)
Quoi ? L’heure est déjà finie ? Vous voulez rire ?
(Le médecin invisible dit quelque chose d’autre.)
Qu’est-ce que ça peut me faire si Athena attend ? Vous savez quoi ? Bien. Je vais juste retourner dans une pièce sombre, seul, pour ruminer ma peine.
(Se lever.)
Comme si quelqu’un s’en souciait. Même heure la semaine prochaine ?
(Amorcez votre sortie.)
Bien. On se voit la semaine prochaine.
(Sortez.)
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